NoSgoth Bienvenue sur le forum officiel du Royaume de NoSgoth sur SecondLife ! |
Le Royaume de Nosgoth. L'Ancien : "Je suis le noyau vital, l'essence même de Nosgoth.". Moébius : "T'es-tu vraiment cru capable de changer "mon" histoire ?". Raziel : "Ma destinée t'amuse, c'est ça ?". Kain : "L'éternité est implacable.". Janos Audron : "Ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils sont ignorants, et si faciles à manipuler.". Ariel : "À jamais je suis emprisonnée ici, tout espoir serait vain...".
Vorador : "Regardons maintenant de l'autre côté du miroir.". Hylden : "Quelle naïveté de penser que l'on peut s'opposer à sa destinée !". Raziel : "Je veux voir le monde dans son enfance, avant la croisade des séraphéens.". Kain : "Nous n'effaçons pas l'histoire, nous la réécrivons !".
<Janos : "Au cours des siècles, j'ai pu observer notre histoire devenir un mythe, pour finalement sombrer dans l'oubli.". Moébius : "Juge donc l'auteur de tes sermons avant de les réciter.". Vorador : "Quel piètre sauveur tu fais !". L'Ancien : "Je suis, ici et ailleurs, maintenant et toujours.". Ariel : "Je suis pure, mais éthérée. Kain, lui, est diablement réel mais vicié.". Raziel : "Je ne voulais plus qu'une chose : débusquer Kain et l'annihiler.". Kain : "L'épée est la clef !". Moébiu : "Bienvenue âme perdue dans les âges. Rencontre ta Destinée.". Raziel : "Ange ou démon, lui seul détenait la clé de mon destin.". Kain : "Si Moébius t'avait dit que je me cachais au fin fond des enfers, m'y aurais-tu suivi, au péril de ton âme ?". |
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| A vos plumes ! | |
| | Auteur | Message |
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Sonika Chevalier(e) de NoSgoth
Nombre de messages : 538 Age : 43 Race : Vampire Classe : Templar Clan : Maïar Date d'inscription : 10/11/2008
| Sujet: A vos plumes ! Mer 15 Avr - 16:11 | |
| Appel à tous ceux qui savent manier habillement les mots ! Ecrivez une histoire se passant sur Meridian (Nos) avec comme héroïne l'Archontesse Sonika Beaumont. L'histoire devra faire 300 mots minimum avec un denouement.
Frais d'inscription : 200 No$ Gain pour le vainqueur : 500 xp Le concours commence dès aujourd'hui jusqu'au mercredi 22 avril à 22h30 où le jury délibèrera. Les frais d'inscriptions et l'histoire sont à donner en même temps à Sonika Beaumont. Bonne chance à tous ! | |
| | | Sonika Chevalier(e) de NoSgoth
Nombre de messages : 538 Age : 43 Race : Vampire Classe : Templar Clan : Maïar Date d'inscription : 10/11/2008
| Sujet: Re: A vos plumes ! Mer 22 Avr - 23:05 | |
| Les 2 gagnants :
sonono Andel
Sonika et la tapisserie des songes.
Que l’on me croie ou non, je conserve nettement enfoui en moi le souvenir de cette période trouble de mon existence, comme autant d’images, de sons et surtout d’odeurs qui peuplent mon esprit. Pourtant, lorsque je les évoque, je m'aperçois que le fil de l'imaginaire et celui de la réalité se sont entremêlés dans un tissage aussi délicatement serré que celui de cette tapisserie qui, j'en suis certaine, a tout provoqué. Tout commença, je crois, le jour où je donnais à Meridian une réception à laquelle j'avais, en tant qu'Archontesse, convié les représentants des cités les plus lointaines. J'avais pour habitude d'aimer la fête et mon peuple me connaissait pour mes somptueuses réceptions aux thématiques aussi variées qu'inattendues. Ce jour là, j'avais tout mis en œuvre pour ravir mes sujets avec l'exotisme que seul l'inconnu peut procurer. Je me souviens de ces jours heureux et des préparatifs dans les moindres détails. Des courriers avaient été envoyés aux quatre coins des mers et chaque invité devait venir avec sa suite et ses cuisiniers afin de flatter notre gourmandise. Après des mois et des mois de longue attente, les émissaires commencèrent à affluer, emplissant les rues de la ville de langages et d'us et coutumes que nul n'osait à l'époque imaginer. Cette invitation que j'avais lancée fut un véritable succès, à tel point que je dus loger les serviteurs de mes hôtes dans les tavernes de Meridian, réquisitionnées pour l'occasion. J'aurai dû alors voir la lassitude de mon peuple, mais, aveuglée par ma curiosité, j'étais persuadée que ce qui me passionnait amuserait également les habitants de tout Nosgoth. J'organisais donc réjouissances sur réjouissances, à commencer par un combat de gladiateurs auquel participèrent les champions de ces cités lointaines. Puis le soir de la grande réception arriva enfin. Après une longue procession dans les rues de notre ville, j'invitai mes hôtes à rendre grâces à Kain avant d'entamer le banquet festif dans la grande salle de la Mairie. Ils se plièrent au rituel, sans doute mus par la même curiosité de découvrir nos mœurs que celle qui m'avait poussée à faire venir de si loin des nobles dont j'ignorais jusqu'au nom. Le protocole avait été longuement réfléchi pour l'ordre des présentations à la Cour et j'avais laissé, non sans amusement, mes conseillers négocier avec tous ces nobles dont l'orgueil était souvent inversement proportionnel au pouvoir effectif. Chacun, donc, s'approcha à tour de rôle de moi pour me présenter un cadeau qui devait être une spécialité de son domaine. Commença alors une interminable cérémonie au cours de laquelle je reçus étoffes, épices, remèdes, parfums, plantes, bijoux, de ces objets les plus luxueux que je n'aurai jamais imaginé apercevoir au cours de mon existence. Le dernier convive s'approcha enfin de moi pour présenter à la Cour le cadeau du peuple des Petites Iles. C’était un homme courtois, peut être un peu trop affable pour un Prince, qui s’exprimait dans un drôle d’accent très prononcé. Il approcha de mon visage un coffret de bois qu’il ouvrit, révélant un ensemble de plantes séchées et de poudres dont les parfums envahirent mes sens au point de faire appel à cette partie de mon héritage que je tentais si vainement d’oublier. Soudain, tandis que cette explosion de senteurs envahissait progressivement mon esprit, un groupe d'hommes curieusement habillés fit irruption dans la salle, bousculant ainsi l'assemblée et le protocole. Mon regard se porta immédiatement sur eux, oubliant de ce fait le petit boîtier vernis empli de plantes que me tendait le Prince des Petites îles. Les quatre hommes portaient des tenues colorées où le confort le disputait au luxe. De riche facture, leur mise prouvait à elle seule qu'ils n'étaient guère issus du peuple. Ils avaient le visage voilé d'une fine étoffe qui laissait deviner des traits fins que seule la rigueur d'une vie de guerrier pouvait rendre à la fois si durs et si séduisants. Ils portaient à quatre un palanquin vers lequel ma curiosité se dirigea immédiatement. Alors que je détaillais ce groupe étrange, j'entendais de façon lointaine, sans vraiment les comprendre, les murmures parcourant la salle. Je ne pus détacher mon regard de ce petit groupe tandis que je voyais bouger les rideaux soyeux du palanquin. Apparurent alors des pieds, puis des petites jambes et enfin une jeune femme des plus belles que je n'avais jamais vues. Elle avait l'apparence d'une enfant mais le regard mystérieux d'une adulte à la sagesse séculaire mille fois reconnue. Sa peau luisait d'une lumière intérieure comme surnaturelle et sa tenue était si proche de son corps qu'elle semblait constituer une fine pellicule d'écailles dorées. Elle approcha de moi à petits pas gracieux. De mon siège, je ressentis l’envie irrésistible de goûter à son sang alors qu’une fragrance évoquant le jasmin emplissait mes narines. Enfin arrivée face à moi, la femme-enfant inclina la tête puis me tendit un objet que je n'avais jusqu'alors pas remarqué. Elle le déroula, révélant ainsi une sublime tapisserie, puis prononça d'une voix cristalline quelques mots dans une langue que j’ignorais. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'eus le sentiment de comprendre ses paroles. J'oubliai totalement l'assemblée et les présents, laissai choir à mes pieds le coffret répandant ainsi sur le sol une fine poudre qui se propagea et masqua à mes yeux le temps d'un instant les personnes autour de moi. Je me retrouvai plongée dans une espèce de fumée dans laquelle je sentis plus que je ne vis cette mystérieuse femme. Alors que mes doigts entrèrent en contact avec le tissu fin de cette petite tapisserie qu'elle me confiait, je me mis à tousser, de plus en plus incommodée par l’enivrant parfum de cette poudre que j'avais fait tomber à terre. Je me sentis vaciller, les images se mêlant dans mon esprit, puis ne vis plus rien. Je me réveillai dans mon lit, j'ignore combien de temps après cet incident. Mon mari qui avait veillé à mon chevet m'expliqua que je m'étais évanouie alors que par maladresse j'avais fait tomber le coffret contenant des plantes magiques que le Prince des Petites îles m'avait offert. Quand je le questionnai sur mes hôtes, il m'expliqua que tous avaient quitté précipitamment Meridian devant mon étrange mal. Mon sommeil avait en effet duré plusieurs journées. Alors que je me rétablissais peu à peu, je m'aperçus que personne n'évoquait la jeune femme et, chose étrange, lorsque j'en parlai, tous mes proches me dirent qu'ils n'avaient rien vu de tel. Etait ce le fruit de mon imagination? Je décidai d'en avoir le cœur net et me mis à chercher partout dans mon bureau, parmi les innombrables présents, la tapisserie prouvant que je n'avais rien rêvé. Ma recherche dura des jours et des jours, en vain. Lorsque je me couchais, la déception envahissait chaque fois mon esprit à l'idée que de telles créatures puissent n'être issues que de mon imagination. Et pourtant, je continuais de les voir en rêve. Une nuit, je me réveillai sans trop me souvenir de ce qui m'avait fait ouvrir les yeux. Il m'avait néanmoins semblé l'espace d'un instant sentir une légère odeur de jasmin envahir ma chambre. Je me levai puis me dirigeai presque inconsciemment vers ce qui me paraissait être la source de ce parfum et découvris, nichée au creux de mes vêtements, la tapisserie que j'avais tant cherchée. Je la déroulai en remerciant Kain que tout ceci ne fut pas un rêve puis l'observai en détail. On y voyait, debout dans un champ de jasmin, un couple aux mêmes allures surnaturelles que la femme-enfant. Les deux êtres semblaient me regarder comme pour m'inviter à les rejoindre dans un monde de volupté où seul le ravissement des sens comptait. J'ignore combien de temps je passais cette nuit là à observer cette tapisserie. Je me réveillai tardivement, assise sur mon fauteuil, presque déçue que le rêve fut achevé. La nuit suivante, alors que j'allais m'endormir en repensant à la tapisserie que j’avais soigneusement rangée, j'entendis le bruit d'un grattement qui me poussa à me lever pour l'admirer de nouveau. Je vis alors, et je m'en souviens parfaitement, le couple avec chacun à la main un fruit aussi rouge que le sang et qui semblait aussi juteux que parfumé. Etrange, je n'avais pas remarqué ces fruits la veille et pourtant, les personnages de la tapisserie semblaient ressentir un plaisir immense à les dévorer. Je me réveillai encore tardivement, l'eau à la bouche et une faim tenace me tiraillant l'estomac. Pourtant, aucune nourriture ce jour là ne put me rassasier. Le soir venu, je me couchai avec la tapisserie dans les mains et je jure que sa texture ne m'avait jamais paru aussi fine et délicate qu'à ce moment précis. Lorsque je passais mes doigts sur les personnages, j'avais le sentiment que leurs visages se transformaient, comme si ces caresses provoquaient en eux une jouissance indéfinissable. J'entendis en fermant les yeux des soupirs sensuels et des murmures m'invitant à rester auprès d'eux et ignorer le monde extérieur. Je m'éveillai en sueur, le corps parcouru de frissons et de petits spasmes réguliers qui me poussèrent à garder le lit la journée entière. Les jours se succédèrent et je pris de moins en moins de plaisir à la compagnie de mes proches. Je ne me réveillais le matin que pour attendre le soir avec impatience afin de contempler cette œuvre aux promesses de plaisirs inouïs. Et je découvrais chaque nuit un nouveau détail dissimulé dans le tissage, comme si le tableau avait la faculté de se transformer. Ainsi le champ de jasmin changea peu à peu, ressemblant étrangement de plus en plus à l’arène de Meridian. Puis les bâtiments familiers de ma ville se dessinèrent progressivement, enveloppant le couple de leurs murailles protectrices. Je vis la place de la Mairie et sa fontaine chantante, puis, dans un coin, la charmante boutique de potions, puis l’école, les tavernes… Mais à mesure que je retrouvais les contours de ma ville tant aimée, je plongeais dans le rêve, refusant paradoxalement tout contact avec la réalité, cherchant par tous les moyens à rejoindre le couple, goûter aux jouissances incommensurables qu'ils me promettaient. Mes amis ne croyant pas mon histoire, j'avais décidé de cacher la tapisserie à leurs yeux et pour cause, ma soif devenant égoïste, je souhaitais conserver ces plaisirs pour moi seule. Une nuit l'appel se fit plus pressant. Je m'étais complètement isolée du monde extérieur, refusant de prendre part aux décisions politiques, je voyais comme si je n'étais plus de ce monde mon peuple se révolter et hurler mon nom avec rage. Je décidai de partir à la rencontre de ceux qui m'avaient offert pareil présent. Il me fallait les rejoindre. J'oubliai Kain, Meridian, mon mari et qui j'étais réellement. Prenant pour seul bagage et guide la tapisserie, je me faufilai dans les couloirs du palais endormi, suivant les indications de deux voix sensuelles que j'étais la seule à entendre. "Approche, Sonika..." semblaient ils murmurer inlassablement. Je devais me rendre là, près de l’hôpital. Le couple m’y attendrait, j’en avais la conviction. Je me souviens que les rues de Meridian s’embrasèrent sur mon passage tandis que j’approchai de mon but. Je me rappelle aussi de la porte de l’hôpital entrouverte. C'est la dernière image que j'ai conservée de cette nuit, avant celle de la chute. Je tombai dans un précipice interminable, sombre et humide, écartai les bras en désespoir de cause, sans pour autant réussir à crier. Je lâchai la tapisserie et m'évanouis avant même d'avoir atteint le sol. J'ignore si ce qui me réveilla en premier fut l'odeur nauséabonde du lieu, la douleur qui martelait mon crâne, le murmure de l'eau ou la voix familière de mon époux qui m'appelait. Je repris conscience dans les égouts de Meridian, cherchant fébrilement la tapisserie autour de moi. C'était comme si elle n'avait jamais existé. Mon mari était à mes côtés, j'ignorais comment il m'avait retrouvée. Les médecins m'examinèrent longtemps, expliquant le spleen dans lequel j'avais été plongée par une forte exposition aux vapeurs toxiques de ces plantes exotiques que le soi-disant Prince des Petites îles m'avait offertes. La Garde avait fait des recherches qui prouvaient que la principauté des Petites îles n'avait jamais existé et que cet homme avait par le biais de ma réception trouvé prétexte à m'assassiner et plonger notre cité dans le chaos. L'homme avait été retrouvé mort, brulé, non loin de la plaque d'égouts en face de l'hôpital de Meridian, là même où j'avais chuté. C'est d'ailleurs ce qui avait permis à la Garde de me sauver. Ainsi cette histoire livrait des explications rationnelles satisfaisant tout le monde, moi exceptée. La tapisserie n’étant plus là, je me devais, non sans regret, de redonner à ma vie son cours normal, quitte à mentir à mes proches. Mais je me jurais intérieurement de retrouver cette tapisserie et d'en déceler les mystères qui me conduiraient à rencontrer ce peuple et enfin jouir de ces promesses qui m'attiraient tant. Le temps a passé depuis et, bien que je n’aie jamais retrouvé de document attestant de l’existence d’une telle magie, il m’arrive encore parfois lorsque je ferme les yeux, de me sentir envahie par ces obsédantes odeurs de jasmin. Je me laisse alors enivrer. Curieusement, ce parfum se fait toujours plus pressant lorsque je me sens gagnée par le sommeil, à cet instant précis où l’on bascule de la conscience de la réalité aux profondeurs obscures des rêves inavoués. | |
| | | Sonika Chevalier(e) de NoSgoth
Nombre de messages : 538 Age : 43 Race : Vampire Classe : Templar Clan : Maïar Date d'inscription : 10/11/2008
| Sujet: Re: A vos plumes ! Mer 22 Avr - 23:06 | |
| Thurim Titanium
EN AVANT LA MUSIQUE... ET LE SANG !
Un soleil noir assombrit l'éternel Meridian... Sur quelques pavés, y est déposé le corps de l'Archontesse, dame Sonika. Non pas sans vie, mais bel et bien bouillant de puissance. La grande dame, jouant les anges épuisés, s'offrant un peu de repos, fixait un groupe de voleurs déguisés en troubadour du dimanche. Elle leur offre un sourire des plus hypocrites, le talent dans la manipulation, laissant croire aux étrangers qu'elle n'est seulement qu'une pauvre fille naïve et perdue dans ses pensées, au point qu'on en penserait nous-même qu'elle ne s'attendait pas un instant qu'une série de mauvaises actions se dérouleraient sous ses yeux. Mais, c'est l'Archontesse... Bien stupide que celui qui jugera la femme comme étant faible et sans réflexions intelligentes. Le petit monde se déplace tout autour de la grande place, provoquant gentiment les passagers silencieux mais néanmoins paniqués par ces présences perturbantes à souhait... Meridian n'est pas connue pour y loger de grandes artistes, ces pellerins jouants les hommes dansants sur des rythmes endiablés n'offrent qu'un profond malaise, et non du réconfort, aux habitants du royaume. Seul notre Archontesse ne se laisse point impressionner par ces bons idiots. Quant alors, l'un d'entres eux s'approche doucement vers notre personnalité tant appreciée. - Le voleur : "Toc toc, qui est-là ?" Sonika Beaumont sourit et fixe l'homme. Après un petit moment d'hésitation accompagné d'un sourire, elle exprime : - Sonika Beaumont : "Puis-je faire aussi toc toc, sir ?" L'homme, continuant de jouer son rôle de mariolle, saisit la main de l'Archontesse. - Le voleur : "Laissez-moi vous entraîner dans une danse qui vous allègera le coeur." L'Archontesse se mit à rire, et répond sans complexe : - Sonika Beaumont : "Mon petit doigt me dit que cette danse m'allègera surtout le contenu de ma bourse. Tâchez de ne point trop me bousculer, les couleurs de votre tenue titillent mon instinct de chasseuse et je serai contrainte de devoir vous orner de mes deux belles canines sur votre cou noirçit de sueurs pour vous apprendre qu'il n'est point très mâlin de tenter de me piller mes richesses." - Le voleur : "Auriez-vous la faiblesse d'esprit de comettre la maladresse de me menacer, jeune inconnue ?" - Sonika Beaumont : "Gardez vos propos mielleux, vous pouvez encore remercier votre bonne étoile de ne pas avoir perdu vos yeux en les ayant posés sur ma personne." Le voleur senti comme une tension auquel il ne s'attendait pas, pensant que notre Archontesse n'était qu'une jeune soumise du royaume, il se retrouve desarmé de ses plus vifs moyens, et se permit malgré tout de mettre sa fierté en avant et de rétorquer : - Le voleur : "Les petites garçes en tenues légères ne sont bonnes qu'à écarter les jambes devant moi, laissez-vous tenter, je suis sûr qu'une fois que vous m'aurez goûté, vous ne vous en passerez plus." L'Archontesse ne dit mot. Elle décroise les bras, s'approche doucement auprès du jeune hurluberlu, étend son bras vers lui, et y dépose sa main sur la joue. L'homme, complexé par ce geste, se laisse attendrir et pousse un souffle de plaisir. Cet instant de bien être lui aura été fatal... L'Archontesse glissa de manière brusque son pouce dans l'oeil du grossier personnage. Celui-ci se mit à hurler, le royaume s'arrête soudainement de vivre, tous les êtres vivants à Meridian se retrouvent figés par les cris de douleurs poussés par l'horrible provocateur. Ses amis, ayant aperçu le manège, se précipitent vers leur compagnon, mais leur venue n'aura servi qu'à assister à la plus horrible des scènes, en effet... L'Archontesse enfonça de plus belle son pouce dans la tête du malheureux, et d'un geste violent, arrache le crâne du morveux. - Sonika Beaumont : "Vous pouvez reprendre le reste, j'ai ce qu'il me faut pour manger ce soir." Sous le choc, les jeunes hommes s'enfuirent en courant, en pleurant, abandonnant le corps sans vie de leur camarade, ayant bien senti que leur projet n'avait été qu'un suicide irraisonablemment organisé. Ainsi, le silence reprend ses droits, et l'Archontesse, se reposant sur le petit banc collé à la mairie, déguste sans relâche le jus sanguinolant de sa victime... FIN
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| Sujet: Re: A vos plumes ! | |
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| | | | A vos plumes ! | |
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