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Le Royaume de Nosgoth.
L'Ancien : "Je suis le noyau vital, l'essence même de Nosgoth.".
Moébius : "T'es-tu vraiment cru capable de changer "mon" histoire ?".
Raziel : "Ma destinée t'amuse, c'est ça ?".
Kain : "L'éternité est implacable.".
Janos Audron : "Ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils sont ignorants, et si faciles à manipuler.".
Ariel : "À jamais je suis emprisonnée ici, tout espoir serait vain...".
Vorador : "Regardons maintenant de l'autre côté du miroir.".
Hylden : "Quelle naïveté de penser que l'on peut s'opposer à sa destinée !".
Raziel : "Je veux voir le monde dans son enfance, avant la croisade des séraphéens.".
Kain : "Nous n'effaçons pas l'histoire, nous la réécrivons !".
<Janos : "Au cours des siècles, j'ai pu observer notre histoire devenir un mythe, pour finalement sombrer dans l'oubli.".
Moébius : "Juge donc l'auteur de tes sermons avant de les réciter.".
Vorador : "Quel piètre sauveur tu fais !".
L'Ancien : "Je suis, ici et ailleurs, maintenant et toujours.".
Ariel : "Je suis pure, mais éthérée. Kain, lui, est diablement réel mais vicié.".
Raziel : "Je ne voulais plus qu'une chose : débusquer Kain et l'annihiler.".
Kain : "L'épée est la clef !".
Moébiu : "Bienvenue âme perdue dans les âges. Rencontre ta Destinée.".
Raziel : "Ange ou démon, lui seul détenait la clé de mon destin.".
Kain : "Si Moébius t'avait dit que je me cachais au fin fond des enfers, m'y aurais-tu suivi, au péril de ton âme ?".
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 Lehiachan Alctochuana

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Lehiachan
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MessageSujet: Lehiachan Alctochuana   Lehiachan Alctochuana Icon_minitimeDim 27 Mai - 17:32

Fiche d'identité :
Nom : Alctochuana
Prénom : Lehiàchan
Âge : 25 ans
Race : Humaine
Sexe : Femme
Origine : Un continent au sud de Nosgoth
"Pouvoirs" : connaissance théorique de la magie, de l'alphabet runique du continent sud, maîtrise basique de l'épée.



*** Un lointain continent, au sud. ***

Un parent, qu'est-ce ? Celui qui a le même sang que vous, ou bien celui qui vous élève ? Je crois, moi, que c'est bien ce dernier qui peut être considéré comme parent. Pour ma part, je n'ai jamais connu ceux qui avaient le même sang que moi. C'étaient des humains, puisque j'en suis une moi-même, mais c'est tout ce que je sais d'eux et je n'ai jamais voulu en savoir plus. Après tout, ils m'ont donnée naissance, puis m'ont abandonnée dans cette forêt tropicale. Ainsi l'intérêt que je leur ai porté n'a jamais représenté plus que l'intérêt que je porte à un grain de riz. C'est à dire, aucun. Revenons à mon passé. Abandonnée en forêt, donc, sûrement pour nourrir quelques bêtes plus ou moins sauvages, j'ai finalement, parait-il été récupérée à temps par un homme.

C'est lui que je considère comme mon unique parent. Il m'a recueilli, car il m'avait trouvé là, et m'a élevé comme sa propre fille alors qu'il vivait seul, en forêt, en exclu. Pourquoi exclu ? Apparemment, il n'avait pas les mêmes croyances que ceux de sa ville, et plutôt que d'être offert en sacrifice vivant, il avait préféré s'enfuir en forêt. Ainsi, il ne causerait de tord à personne, et il serait tranquille. Qui était-il ? Un mage. Un mage assez puissant, qui, jusqu'à son bannissement, était même professeur de magie. Un homme bon, sans aucun doute. Il voulait toujours avancer. Découvrir, au lieu de rester dans des croyances désuètes qui bridaient seulement les possibilités des humains et autres races, bien sûr.

Car oui, apparemment, dans la cité, il y avait en majorité des humains. Les autres races étant sous-représentées, en comparaison. Je ne peux le confirmer, je n'ai jamais pu y aller. Bref. Lui s'appelait Quehiano Alctochuana, et moi-même reçu comme prénom et nom, Lehiàchan Alctochuana. Nous étions de la même famille. C'est ainsi que je fus élevée. Dans les arts de la magie, sans pour autant que je ne m'y plonge. Parfois, quand il recevait encore quelques élèves que sa réputation avait attiré, malgré son bannissement, je l'écoutais leur parler de la magie, de ce que c'était, des cordes et tout un tas de choses dont je ne comprenais même pas la moitié, au départ. Quand il leur apprenait l'alphabet runique, je regardais par dessus son épaule, puis j'allais dehors pour tracer les symboles que j'avais vu de mémoire, dans le sol.

Quand il donnait des cours, Quehiano était toujours très silencieux avec moi. Même si quand j'eu l'âge de le harceler de questions, j'avais commencer par l'embêter avec une parole continue, rapidement, je m'étais lassée de son opposition silencieuse, et avais arrêté mes questions, me contentant de le regarder, ou d'aller jouer dehors. pour des raisons que j'ignore, il avait toujours refusé de m'enseigner les sorts eux-même. Quand il faisait s'entraîner ses étudiants, à lancer des sorts, j'avais toujours été mise dehors. Quelle honte pour un père, non ? Peut-être y avait-il une raison à ses refus, mais je ne l'ai jamais sue. Ca toujours été une sorte de rituel, en fait, je ne me suis jamais posée plus de questions à ce sujet. J'étais déjà assez reconnaissante pour ce qu'il avait fait, depuis le jour où il m'avait expliqué qu'il m'avait recueilli.

Pour cela que je m'étais entraînée à l'épée, pas vraiment de façon régulière, ou assidue, puisque j'assistais aux cours théoriques, et je m'amusais à dessiner des runes là où je pouvais, mais suffisamment pour pouvoir chasser, dans la forêt. Si je ne pouvais vraiment prendre part à ses cours, j'avais fini par me décider à m'occuper de la plupart des tâches quotidiennes, cuisine, avec les animaux que je chassais, et tout le reste en fait. Je tentais, à l'époque, je pense, de payer ma dette.

Mais les années passant, encore une fois, je sentais qu'il y avait des tensions. Pas entre nous, non, mais entre lui, et quelqu'un que je ne connaissais pas. Au départ, quand je lui demandais de m'expliquer ce qu'il y avait, il grognait simplement et ne donnait pas d'autres réponses que cela. Puis, il commença à s'absenter, le soir, pour revenir fatigué, les traits tirés.

Une nuit où je l'attendais, éveillée, il revint blessé. Lui procurant rapidement les premiers soins sous sa direction, puisque je n'avais jamais été foutue de m'y intéresser, je le harcelais de questions multiples, comme au temps où j'étais enfant. cette fois, je ne pouvais le laisser simplement me donner en guise de réponse un mur de silence. Voyant que je n'abandonnerai pas, il fut bien obligé de céder. Quehiano me raconta tout. Lui, puissant mage, professeur respecté, et recherché, avait été banni et chassé de sa cité, car il avait osé laisser entendre que le culte à la tête de la cité n'était qu'un ramassis d'ignorant qui abusaient le peuple. Voilà longtemps, selon mon père, qu'ils avaient perdu la voix des dieux. Il ne faisaient plus que s'enrichir, éliminaient leurs opposants grâce aux sacrifices rituels (sacrifices qui ne touchaient pas que des humains) et profitaient largement des pouvoirs que le peuple avait laissé entre leurs mains. Mais les traditions étaient bien trop ancrées dans les esprits et le coeurs des habitants pour que la raison puisse encore les atteindre. Au lieu de réfléchir aux paroles sensées de Quehiano, ils l'avaient donc banni.

Tout aurait pu en rester là, mais un des étudiants qui venait voir mon père en forêt, pour apprendre la magie auprès de l'illustre mage qu'il était, avait parlé. Il s'était apparemment vanté d'avoir le célèbre Alctochuana en professeur. Et cela n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Malgré son bannissement, mon père avait gardé des contacts avec des gens de la cité. Ca n'avait pas plu. Désormais, pour que ses idées blasphématoires ne se répandent pas plus, ils avaient décidé de le tuer, et d'en finir avec toute cette histoire.

Quehiano me dit qu'il savait que la tranquillité dans laquelle nous avions vécu pendant près de vingt ans prendrait fin un jour ou l'autre, mais si rapidement, dans un tel contexte, ça, il ne l'avait pas prévu. A peine eut-il prononcé ces mots qu'une secousse ébranla la maison, etqu'un brasier illumina l'extérieur de la maison. Tout avait commencé, durant cette nuit. Heureusement, notre maison était entourée de protections magiques diverses et variées, mais elles ne tiendraient plus longtemps. Nous montâmes rapidement à l'étage, dans son laboratoire dédié à la magie, je le soutenais, alors que mes premiers soins ne semblaient pas l'aider tant que ça. Il m'avoua qu'il avait tué une quinzaine de mages, cette nuit, et qu'il s'était épuisé pour revenir, ayant mal jaugé des forces ennemies.

Sans me laisser le temps de placer un mot, il continua, me confirmant ce que je redoutais, les protections qu'il avait mis en place ne pourraient encore tenir qu'une heure. Pendant ce temps, il devait faire plusieurs choses. Mon père ne voulait pas perdre son travail du moment, et surtout, il ne voulait pas que je tombe aux mains de ces gens. Se doutant qu'un tel moment arriverait, il avait déjà préparer le terrain, en utilisant de sorts de scrutation pour trouver un endroit assez éloigné pour être tranquille, d'après lui, . Seulement, il n'avait plus assez de force pour faire un portail. Plutôt que de me donner son grimoire, ce dernier étant facilement perdable, ou détruit, il le prit pour l'ouvrir aux dernières pages. C'était écrit dans une langue que je ne connaissais pas, des dessins étaient finement tracés. Dans quel but, je ne savais pas. En tous cas, il s'agissait de son héritage. Quehiano me dit que si je prenais sa voie, dans la magie, je pourrais comprendre un jour, ce qu'il me cédait.

Ne laissant pas de place pour une conversation, il enchaîna avec une incantation, transférant ses écrits à même mon corps, sous forme d'un tatouage. Il rajouta en dessous d'un de ses dessins, me dit-il, le moyen de revenir ici. Pas tout de suite cependant. Ainsi, je ne pourrais oublier. Son corps faiblissant au même rythme que ses défenses, il prépara son dernier sort. Je n'avais pas vraiment de réaction quant à cet avenir. Je savais qu'il n'y avait pas de choix. Ma tristesse s'exprimait par des larmes silencieuse, alors que je faisais simplement ce qu'il disait. Le sort de téléportation se fit.



*** Le continent de Nosgoth ***

Il pleuvait quand je suis arrivée sur ces terres. Il faisait plus froid que chez nous... chez moi, ici. Les arbres, les plantes, et même les bruits étaient différents. Le bruit des explosions, bien qu'encore bien présent dans mon esprit, n'était déjà plus qu'un souvenir. Perdue, encore choquée, attristée, les larmes coulant silencieusement, je m'effondrai sur le sol boueux, mes genoux s'y enfonçant. Il ne fallait pas. je ne pouvais rester ici, et pourtant, je n'arrivais plus à bouger. Epuisée, autant physiquement que psychologiquement, je fini par m'étendre sur le sol, appuyée contre un arbre. Pour dormir. Si seulement j'aurais pu dormir à jamais ici. mourir. Cela ne m'aurait pas dérangé, mais j'avais été en quelques sortes investie d'une mission, celle de vivre. Et celle de comprendre ce tatouage, pour pouvoir choisir si je voulais continuer, ou non, le travail de mon père.

Et je ne mourrai pas. Des heures plus tard, je me réveillai. L'air froid me faisant frissonner. Les vêtements que je portais, il fallait bien l'avouer, n'étaient pas adapter à ce temps-là. C'était donc si loin de chez moi que les saisons changeaient ! Me relevant, tibutante, je me décidai à bouger de cet endroit où il n'y avait que des arbres à perte de vue. J'étais habituée à cela, oui. Mais il fallait trouver des gens. Pour comprendre. Cela devait faire deux trois heures que je marchais, et mes pieds s'étaient peu à peu habituée à la texture du sol, bien plus molle et agréable que celle de chez moi, ce n'était donc pas vraiment un problème, quand je vis, au loin, de la fumée, et un toit. Chaume, ou quoi que ce soit, je m'en moquais. Cela voulait dire que cet endroit était habité, et que mon père ne s'était pas trompé. Chose normale. Ayant repris des forces, grâce à cette vision, je m'élançais vers cette maison, courant à perdre haleine, toute notion de raison ayant pour l'heure disparue de mon esprit.

Arrivant à quelques mètres de la porte, je freinais mon élan pour ne pas m'écraser dessus, et toquais à la porte. Finalement, quelqu'un m'ouvrit. C'était un homme. Barbu. Plutôt grand et trapu. Sa peau était un peu plus pâle que ceux des étudiants de Quehiano. Ses yeux, marrons-verts, me regardaient avec une expression effarée. De joie, je laissais mes genoux heurter le sol, en murmurant des "Merci". Entendant mes mots, son expression d'effarement s'accentua un peu plus. Les paroles qu'il prononça, je ne les compris pas. Apparemment, une barrière de langue était présente. Encore une difficulté. Avec peine, je me relevais sur mes deux jambes, et me reculais d'un pas. Une nouvelle tentative de conversation de chaque coté se résolu par un silence des deux cotés. L'homme prit le parti de mimer. Apparemment, il y avait un problème avec mes vêtements. Baissant la tête vers ma tenue, je m'aperçu enfin de l'état dans lequel j'étais.

Pas vraiment beau à voir, en fait. Du vert plus ou moins transparent qui composait au départ l'espèce de longue robe légère, il ne restait que de la boue, et à de nombreux endroits, les tissus étaient déchirés. Cette même boue collait à la peau, et durant mon sommeil, elle s'était solidifiée. Je relevais la tête vers lui, faisant une grimace de compréhension, et tentant de mimer que je m'étais perdu (il faut avouer, que d'un point de vue extérieur, cette scène devait être particulièrement ridicule.). Finalement après de nombreux efforts de part et d'autre, nous arrivâmes à nous faire comprendre en partie, l'un l'autre. Moi, que quelqu'un avait fait un portail et m'avait jeté dedans, u coup, j'étais perdu, et sans moyen de communication. De son coté, il vivait seul dans sa maison de chasseur, et cela ne le dérangeait pas, apparemment de m'accueillir sous son toit pour quelques temps.

Un jour passa ainsi, puis deux, puis une semaine, puis un mois, puis une année. Année au bout de laquelle il s'était passé pas mal de choses. Une amitié avec le chasseur s'était créée. Il m'avait appris sa langue, et les bases de l'écriture et de la lecture. Étant habituée à cela, j'avais rapidement pris le coup de main, et j'avais dévoré les livres qu'il gardait chez lui. Cela concernait surtout la chasse, et les animaux du coin, décrivant des détails plus ou moins utiles sur eux. Autrement, je continuais à aider -comme avec Quehiano- dans les tâches quotidiennes, devenant même assez douée, paraissait-il, en cuisine.

A la fin de la deuxième année, il dû déménager, suivant ses envies dans ses chasses, et les cours du "marché", quand il descendait en ville pour vendre les peaux qu'il avait amassées. Et je le suivi. Mes yeux étaient grand ouverts de curiosité, et regardaient absolument tout. Avec mon père, je n'étais jamais allée en ville après tout. Ainsi, voir autant de gens, telle une fourmilière, me bouleversait. Cependant, tout ne se passa pas vraiment bien ce jour là. Laissant au Barbu -c'était le surnom que je lui avais donné. Le barbu, mais dans ma langue- le soin de vendre ce qu'il avait à vendre, je m'étais laissée porté par ma curiosité, et j'avais déambuler sans but précis en ville.

Mais personne ne m'avait dit que les marchands d'esclaves, maintenant que les lois d'ici avaient apparemment été abolies, pullulaient. La mauvaise rencontre se produisit. Au détour d'une ruelle un peu moins fréquentée que les autres, un groupe d'hommes. Au premier abord, ils ne m'avaient pas parus mauvais, ou dangereux. C'est d'ailleurs pourquoi je m'y étais engagée. Grossière erreur. Arrivant devant eux, certains lancèrent des commentaires grivois, que je m'efforçais d'ignorer. Mais quand l'un deux s'avança pour peloter mes fesses, mon sang ne fit qu'un tour. Prenant le poignard que m'avait donné le Barbu, qui pendait à ma ceinture, je lui entaillait le poignet. Il cria de douleur, m'insultant de mots que je ne connaissais pas, mais d'où on pouvait sentir naturellement sa haine à mon égard. Les autres membres du groupe ne riaient plus. A peine l'un deux attaqué, ils avaient formé un cercle autour de moi, et sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, les coups avaient plu. Songeant plus à venger leur compagnon blessé que de le soigner, ils passèrent bien dix minutes à s'acharner sur mon corps, qui s'était effondré, suite à un coup sur la tête. Pour moi, il n'y avait plus que douleur momentanée, puis le noir.

Quand je me réveillai, je ne pu pas bouger. Forçant sur mes bras, pour les ramener devant moi, je compris rapidement que j'avais été attachée. Bâillonnée. Et aveuglée. Les secousses régulières que je ressentais me laissaient à penser que j'étais dans une carriole ou un engin du genre. Où m'amenaient-ils ? Comment pouvais-je prévenir le Barbu ? Il s'inquièterait sûrement. Mais... Tiens, nous nous arrêtions. Combien de temps étais-je restée inconsciente ? La réponse me parvint quand ils me descendirent d'où j'étais, et qu'ils m'enlevèrent le tissu qui m'obscurcissait la vue. La nuit était tombée. Au plus, j'étais donc restée inconsciente une dizaine d'heures. Des rumeurs de vagues parvenaient à mes oreilles, mais ils ne me laissèrent pas le temps de réfléchir, m'entraînant à leur suite. Nous pénétrions dans une ville, plutôt riche, car entièrement pavée. Mes blessures multiples n'ayant pas été soignées, je vacillais à chacun de mes pas qui se faisaient de moins en moins sûrs. Les pieds écorchés, les mollets tremblants, l'esprit hagard, je les suivi comme je pu sans donner lieu à une quelconque résistance.

Poussée dans une maison, descendue dans une cave, je reçu des soins sommaires, le temps qu'ils statuent de mon futur sort. Et eux, remontèrent à l'étage, me laissant seule avec mes pensées désordonnées. Rien n'allait plus. Alors que j'étais venu, entre autre, pour tenter de trouver un moyen d'avancer dans la voie que mon père m'avait légué, je m'en étais encore plus éloignée qu'avant. Esclave ? Était-ce ce mot que j'avais entendue ? Tout allait de mal en pis. Certes, j'avais blessé l'un d'eux, mais... C'était de ... J'avais complètement merdé. De A, à Z. Naïve, je l'avais été, me laissant embobiner par leurs visages factices. Gentils ? Mon cul. Encore une fois, j'essayais de forcer sur les liens qui me maintenaient à terre, mais c'était peine perdue. Ils étaient bien serrés. je ne pu qu'essayer de trouver une position moins douloureuse, pour m'endormir.

Un cri de douleur étouffé par le bâillon, et mes yeux se rouvrirent. Le matin était déjà levé, apparemment, et le coup de pied dans mes côtes pour me réveiller se faisait bien sentir. Au moins, ils n'avaient pas décidé de se débarrasser de moi. Première bonne nouvelle. Seconde bonne nouvelle, ils avaient décidé de me soigner. L'un des hommes, armé d'une dague passa dans mon dos pour couper les liens qui retenait mes poignets l'un à l'autre, mais ils ne m'autorisèrent pas à enlever le bâillon. Embêtant. Je pris donc sur moi, et me massait les poignets, que la corde avait entaillés à force de frotter dessus, pour les suivre à l'étage. Un bain plus tard, je fus prise en charge par deux femmes qui prirent le temps de soigner chaque contusion à l'aide de pommades diverses et variées. Même si mon état était moins pire qu'avant, mon corps n'avait pas récupéré, et il grognait sans cesse pour avoir de la nourriture. Nourriture qui me fut rapidement offerte, en fait. Étrangement, même si cela ressemblait à une infâme bouillasse, affamée comme je l'étais, je dévorais littéralement l'espèce de purée qu'il m'avait été donnée.

Quelques jours plus tard, même si les marques sur mon corps étaient encore bien visibles, la douleur avait presque complètement disparue. Et comme je faisais tout ce que l'on me disait de faire, sans rechigner une seule fois, une situation de confiance se mettait en place. La nuit, je n'avais plus les poignets liés, et au bout de deux semaines, je pouvais même me balader librement dans la maison, et leur faire à manger. Apparemment, ils attendaient toujours un acheteur, pour moi. Evidemment, cela ne me pressait pas. Bien au contraire, de jour, je réfléchissais à un moyen de m'enfuir, et de nuit, j'en rêvais. Mais une semaine plus tard, ils m'emmenèrent à Meridian. Apparemment, une vente d'esclave avait avoir lieu, et faute de ne pas arriver à me vendre à Freeport, ils avaient décidé de tenter leur chance durant l'évènement de Meridian. Ils parlaient d'une foire, ou je ne sais plus quoi. A vrai dire, je m'en moquais un peu. Pour moi, Meridian résonnait dans ma tête avec l'académie de magie reconnue qui s'y trouvait. Si seulement je pouvais m'échapper, une fois là bas... Si seulement.






(( il faut que je voie avec la maison qui s'occupe des esclaves. Cependant, le bg peut changer, sur la fin, selon ma présence Lundi, ou non. ))
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