introduction
Jeune fille aux bonnes manières, née d un comte heritant d un château et de terres sans le sou, et d une marquise dont le titre lui fut donner par le roi de sa contrée subjugué par sa beauté...
Enfance heureuse, mon pere devenu un grand négocient naval, pour fructifier ses terres aidant à la reconstruction de notre château, nous couvrait de cadeaux de toutes provenances, Tres excitée à chacun de ses arrivages, je contemplais avec gourmandise les cargaisons que nos marins avaient tant de peine à transporter su le quai...
Passionnée et à l affut de tout je vénérai les étrangetés qu il apportait à ma mere. Mais bien souvent desobeissante j assouvissais ma soif de curiosité le soir, quand j etais certaine que mes parents et leur invités de marque etaient bien occupés eux aussi à « jouer » avec leurs cadeaux disaient ils...
Mon plaisir? La lecture, des nouvelles erotiques que personnes meme, ma propre mere ne voulait me conter... C est bien plus tard que je compris pourquoi...
Je n etais qu une jeune enfant mais ces lectures passionnantes m' apportaient beaucoup de plaisir...
En grandissant, je m' appercue que mes formes ne laissaient pas indifferentes, et cela me valait beaucoup de jalousies envers mes amies qui je trouve etaient plutot fades et disgrâcieuses pour certaines. Je ne trouvais plus plaisir à rester dans nos salons pour y boire le thé, coudre des tapisseries que je trouvais sans interet, seul parfois le piano m enchantait, j adorai laisser glisser mes doigts sur les touches comme de simples caresses.
Par un bel ete, pendant que je chevauchais tranquillement , je decouvris une haute cascade dont j ignorais l existance, j y fit alt, laissant mon cheval s abreuver, quel ne fut pas ma surprise quand je decouvris une grotte encombrée de ronces...
Une idée me traversant l esprit, je décidame d y trouver refuge et me promis d y venir chaque jour pour y lire mes nouvelles venant de tous pays à l insu de tous.
A savoir qu il n etait pas rare, au chateau d entendre des calomnies à mon sujet, en effet quand les fermiers venaient apporter leur recoltes, ils affirmaient voir le diable en moi... Sans que j en connaisse vraiment la signification je cru comprendre d ou cela provenait...
En effet, petite nourrit au sein jusqu a l age de trois ans par une nourice de nos terres, elle avait egalement un enfant de mon age, qui ma fois je dois le dire fut un compagnon de jeux agreable evitant de ce fait une solitude que je n appreciais guere..
C etait un beau gaillard bien batit, meme si je lui interdisais toute forme de joie sur son visage un peu ecoeurée par son sourire edenté, nous etions tres proches et racontions nos petites histoires, que j inventais alors en manque d aventure...
Mais un jour alors que nous venions d avoir 17 ans tout deux, mes parents m interdisairent de le revoir, sachant qu il etait tant pour moi d assister aux bals et d y trouver un epoux , il serait mal vu de me voir avec le fils du palfrenier...
Je due lui en faire part, et lui donna un dernier rendez vous pour la premiere fois lui montrant ma cachette que j appelais mon boudoir..
“ Ecoute philemon nous ne devons plus nous voir, ici s acheve nos jeux d enfants, tu trouvera femme bientot, et quand à moi je dois trouver mari de haute ligné aux bourses pleines, et nos petits jeux anodins pourraient etre mal pris par les gens du village, tu les connais mieux que moi, ils s alimentent de ragots pour egayer leurs vies bien ternes...”
Bien mal m en a pris, jamais Ô grand jamais je puis douter qu il fusse violent à mon egard, me tirant par les cheveux, m ammena dans la grotte me brutalisant, remontant mes etoffes de soies, dechira mes jupons... Je me debattis comme une furie, et malgres ma peur, je ressentis une onde de chaleur au creux de ma feminité, furieuse contre moi meme plus que contre lui de sentir un indeniable plaisir. Mes esprit revenant, je pris un enorme chandellier posé pres de ma couche de fortune, la ou je m allongeais pour mes reves secrets, puis lui assena un grand coup sur la tete, le paralysant d un seul coup, son corps lourd sur le miens. Je mis un certain temps à m en extraire attendant que cette chose dressée contre moi ramollissait.
Je ne puis m empecher de retourner le jeune homme et intriguée je regardait son pantalon toujours fermé, mais compris depuis lors que mon innocence , bientot serait perdue...
Je rentrais chez moi chez moi tres troublée, mais aussi choquée de mon aventure, et discretement je montais dans ma chambre me changerpour enlever toutes traces d une eventuelle bataille...
Seulement Philemon, que je croyais assommé et amnesique voulut se venger, ammenant la colere des villageaois me poursuivit pendant l absence de mes parents jusqu à ma cachette pour vouloir me bruler sur un bucher me traitant de sorciere et m accusant de diableries...
La aussi telle ne fut ma surprise, je m enfonçame dans ma grotte sans jamais avoir eu l idée de l explorer, mais accullée devant ces maudits fermiers, tandis que je reculais sans cesse , debouchant sans savoir comment de 'lautre coté de la grotte : une sortie sur la haute cascade d'ou , d un pas maladroit effrayée par ces gueux fous furieux je perdais l equilibre, tombant dans le vide, je sombrais dans l inconscience.
je ne sais combien de temps je partais à la derive, mais je me retrouvais maculée de boue, etendue sur un lit de mousse humide...
Dans une semi- conscience les yeux entre ouverts , je vis des hommes à l allure sombre me transportant, entendait vaguement le son de leur voix.
A partir de ce temps je rentrais parmis les gens du " Black Mémoriam" et integrais leur clan.
Et je sue que je ne reverrai jamais ma contrée aux douces richesses et aux doux plaisirs.