Exploration du Monastère de la nuit

Il y a maintenant quelques nuits, lors de la dernière pleine lune, c’est déroulé un évènement étrange sur les terres de Nosgul. Après une perturbation d’origine magique faisant trembler le sol et gronder le tonnerre, les ruines d’un antique monastère apparurent la où s’élevait la résidence de l’Ordre de Scylla, détruisant intégralement la demeure. Le monastère dont les vieilles pierres luisaient désormais sous la lueur de la lune était dédié à un culte aujourd’hui disparu. Ce culte que les adorateurs de Kain ont depuis longtemps oublié, bien qu’ils soient sans doute la cause de sa disparition, vénérait la nuit. Tout cela Karl Madrigal, Maître de l’Ordre de Scylla, le savait. Bien informé par un obscur prince du chaos, il ne fut pas surpris de voir s’élever les murs du monastère. Il avait même prit les devants en installant son Ordre dans une autre demeure toute proche. Ces lieux renfermaient des trésors sur lesquels il comptait bien mettre la main. Mais aussi de lourd danger pour les malheureux qui oserait s’attarder dans ces murs. Mais il avait un plan …

S’il ne pouvait pas prendre le risque d’explorer lui-même les ruines, il trouverait bien de jeunes aventuriers crédules pour le faire. Il mi alors en place un stratagème afin de les pousser à rester dans les ruines et de se rendre dans les sombres profondeurs de ces sous sols. Une pierre fut taillé et rapidement mise en place dans les décombres du cloître. Le timing devait êtres parfait, sa vie en dépendait. Il convia alors le clan des Lilith à se joindre à l’exploration le soir même. Quoi de mieux que ces connaissances proches pour réaliser le sale boulot ?

Le soir venue, le petit groupe d’explorateurs fessait face aux statues décorant l’entré du monastère. Pas réellement préparé à ce genre d’activité les Dames et les Sires du clan Lilith accompagné d’une amie mélange d’humain et de papillon, n’avaient pas l’allure habituelle des pilleurs de tombes. Ce fut donc quatre femmes et deux hommes qui franchirent le seuil de la porte à la recherche de gravure et de richesses. Dame Cenedhra, sur les talons du seigneur Karl, car lui seul possédait une torche, traversa rapidement les ruines en directions du cloître. Le reste du groupe, visiblement moins inquiet de se retrouver dans le noir, cherchait sa et la de quelconque inscriptions. Impatiente, dame Guillemette retournait chaque pierre espérant mettre la main sur quelque chose.
S’éclaffant, Karl s’approcha d’un mur, feintant d’y voir quelques inscriptions runiques. Tous approchèrent, sauf Maryse, la femme papillon, de peur de se brûler les ailes avec la torche. Karl prétexta de ne pas comprendre les signes et décida d’aller rapidement chez lui chercher un grimoire pour l’aider à déchiffrer. Le regardant partir avec la torche, Dame Bipbip et le seigneur Grandfrançais se regardèrent en ce demandant ce qu’ils faisait ici quand un grondement puissant ce fit étendre.

A peine le seigneur Karl fut sorti des ruines qu’une immense barrière magique apparue tout autour, piégeant nos malheureux explorateurs. Satisfait, il se dit qu’il c’en était fallu de peu, mais que son plan était en marche. Piégé, le groupe n’u d’autre choix que de fouillé les ruines, retournant chaque pierre, inspectant chaque mur et chaque voûte. Si bien qu’ils trouvèrent les inscriptions que Karl avait pris soin de laisser pour eux :

Ayant prit connaissance de cette première énigme, dame Bipbip parti à la recherche d’un lieu particulier que jamais le soleil n’atteignait. Les autres quand à eux préfèrent retourner d’autres pierres espérant y trouver des éclaircissements. Bipbip fut la plus chanceuse. Découvrant un passage secret sous une tombe, elle se glissa lentement dans les ténèbres d’une crypte. Les lieux luisaient d’une étrange lumière, éclairant ce qui devait visiblement servir de dortoir pour les moines. A peine son regard s’habitua à l’obscurité qui lui sembla voir quelque chose bouger. Avait t’elle rêvé ? La question ne se posa pas bien longtemps, un squelette surgit en fendant l’air avec une épée rouillé. Avançant sans un bruit vers la dame, il la frappa violemment à l’épaule avant qu’elle ne réussisse à fuir vers les escaliers.

Haletante, elle retrouva ces quatre comparses toujours à remuer les vieilles pierres poussiéreuses. Guillemette et Grandfrançais se jetèrent dans les escaliers des qu’ils apprirent pour le squelette. Les autres furent plus timide et les suivirent de loin tout en restant caché autant que possible. Le combat fut violent. Ils prirent rapidement l’avantage sur le squelette qui se jeta sur Cenedhra avant de s’effondrer dans un bruit d’os brisés. Après avoir soigné les blessés, ils entreprirent d’explorer le sous sol et découvrir un coffre au milieux des affaires personnelles des moines, ainsi qu’une porte verrouillée. Tout d’abords, la serrure du coffre résista devant les tentatives de crochetages de dame Bipbip, mais elle finie par céder. Bipbip y trouva un chapelet ainsi que de nouvelle inscription runiques gravées au fond.

Remontant à la surface, le groupe montra ces découvertes au seigneur Karl qui les attendait de l’autre coté de la barrière. Cachant sa satisfaction, il feind de s’inquiétez pour eux et leur déchiffra même les symboles gravés au fond du coffre :

Cette fois si la réflexion fut générale et plus rapide. Le cloché fut désigné comme prochaine étape vers leur liberté. Tous partir vers ce dernier sauf Grandfrancais qui, visiblement bien plus blessé qu’il ne voulait laisser l’entendre, s’assit contre un mur et y resta un long moment pour reprendre ces esprits.
Les tentatives pour fixer un grappin furent nombreuses, et l’idée de devoir grimper à main nue fut même donnée. Mais Guillemette réussit à accrocher et se issa en haut de la tour. Un coffre contenant une clé attendait la. Guillemette ne prit même pas la peine de jeter un œil sur les inscriptions gravées. Il était clair que la clé ouvrait la porte verrouillée de la crypte !
Au même instant, à l’extérieur des ruines, des passants s’interrogeaient sur la nature de cette barrière magique et la raison de son apparition. Tandis que les hypothèses allaient de bon train, il était clair que personne ne pouvait faire quoi que ce soit pour les pauvres prisonniers.

Le groupe arriva devant la porte de la crypte. Croisant les doigts et priant leur dieux que celle ci s'ouvre sur ce qui leur redonnerai leur liberté. Mais ce fut un autre squelette qui les attendait. Il se jeta sans un bruit sur nos pauvres explorateurs, mais ne résista pas vraiment plus que son prédécesseur. Cenedhra trouva un nouveau coffre au milieux des ossements. Ce dernier contenait un encensoir ainsi que de nouvelle inscriptions gravées.
Retour donc au près de Karl, toujours devant la barrière magique mais cette fois entouré de plusieurs badaud inquiets. Le grimoire utilisé par Sire Karl n'étant pas complet, les runes gravés par les moines du monastère de la nuit furent plus difficiles à déchiffrer :

Le monastère n'ayant plus beaucoup d'endroit non exploré, le Guillemette et Cenedhra se dirigèrent vers se qui était autrefois la chapelle et trouvèrent rapidement sous des débris ce qui allait être le dernier coffre. La bague du Prieur en main, tous se présentèrent au font de la crypte, devant la partie inondé ou se trouvais la tombe du Prieur.
Tous plein d'espoir, ils déposèrent un à un les objets sur la tombe. Et quelques secondes après que la bague ait prie place à coté du chapelet et de l'encensoir, la tombe s'ouvrit laissant l'eau la remplir petit à petit. Dame Bipbip se saisie du grimoire que le corps décomposé du Prieur tenait dans les mains et remonta à la surface pour le lire. Ravagé par les années, presque en lambeaux, plus grand chose était encore lisible, mais elle commença tant bien que mal sa lecture :



** 2 Avril 1312 **
Voila maintenant deux jours que je suis revenu de la foire pour vendre notre artisanat et ce fichu mal de dos ne passe toujours pas. Difficile pour moi de tenir durant nos longues cérémonies mais ............



** 10 Mai 1312 **
L'homme que nous avons recueilli hier est désormais hors de danger. Il n'en aurait pas fallut bien plus pour qu'il succombe à ces blessures ................... des choses insensées, mais ................ nous retrouvons enfin le calme lorsqu'il dors .....................



** 14 Mai 1312 **
La mort du frère Derla nous a tous bouleversé. Puise la nuit éternelle lui être douce, ce dont je doute s'il est partie gardant en tête sa mort horrible. qui aurait pu croire que cet étranger était ............



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.............. cela fait cinq jours que nous nous enfermons derrière nos murs. Mais nous ne somme que de modestes hommes de foi, que faire de plus que ................................... ........................................... ............................................................



** 02 Juin 1312 **
..................................... Cela élève désormais à huit le nombre de victimes. Les moines ont peur. La nuit qui était notre refuge, l'essence de notre dévotion nous fait désormais peur. Mais d'ou viennent ces maudites créatures ................. J'ai peur de devoir demander à l'un des nôtres de partir quérir de l'aide. Cela signerai sans doute pour lui son ..........................



** 05 Juillet 1312 **
..................... que mon messager est partie et toujours aucune nouvelle, ou aide. Le père Traula est mort de ces blessures. Pauvre homme. Nous ne somme plus qu'une vingtaine et nos vivres ...................



** 09 Juillet 1312 **
................. J'espère que cette idée marchera. C'est risqué, mais nous n'avons pas d'autre choix. Le frère Balstine ma dit qu'il avait entendu gratté derrière les murs. J'espère que ce n'est que sont imagination car .................



** 10 Juillet 1312 **
Les démons ont effectué une grosse offensive la nuit dernière. Nous avons perdu encore trois hommes. Heureusement que nous sommes encore maître des lieu sinon nous s................ Les préparatif pour le rituel sont terminés. Demain sera la pleine lune et le moment de vérité ...................



** 11 Juillet 1312 **
................................ cru ne pas finir la journée vivant. Mais la lune est la et le peu de frères qu'ils reste est largement suffisant pour le rituel. Envoyer l'intégralité du monastère dans un autre plan dimensionnel. Quelle idée ! Mais nous n'en avons pas d'autre. Pour commencer nous allons devoir créer une sorte de barrière pour délimité les frontière de nos murs ainsi que pour repousser toutes ces monstruosités. Ensuite le rituel enverra le monastère dans un autre plan. Je l'espère loin de ................................... Je note ici l'incantation qui désactivera le bouclier au cas ou quelque chose m'arriverait :


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** 12 Juillet 1312 **
Le rituel a fonctionné. C'est étrange. c'est comme si rien n'avait changé autour du monastère. A la différence que nous somme visiblement seul sur ces terres. .................................. pense que nous pourrons réaliser le rituel de retour d'ici un mois. Les démons devraient être passé à autre chose ...............................



** 20 Septembre 1312 **
....................................................... certes nous somme en sécurité, mais désespérément seul. Loué soit la noirceur de la nuit, qu'elle nous permette de revenir chez nous. ......................



** 18 Octobre 1312 **
..................... les recherches restent infructueuses. Personne ne sait pourquoi le rituel de retour ne fonctionne pas. .................................. deviennent étranges. Je n'aime pas leur regard ..............................



** 05 Novembre 1312 **
Je me suis retranché dans le sous sol avec quelques frères. Mais nous ne tiendrons pas longtemps. ............................................... la cause de leur transformation. Toujours est il qu'ils s'entredévorent mais continu à marcher. .............................. certainement une énergie présente sur ce plan dimensionnel. .................................... Ironiquement nous avons effectués le rituel alors que les planètes étaient alignées. Ce qui veux dire qu'il n'y à aucun moyen de retour jusqu'a ce qu'elles le soient de nouveau durant une nuit de pleine lune. Nous étions mort de toute façon ............................................



** 13 Novembre 1312 **
.......................................... certainement mes derniers mots sur ce grimoire. Mes blessures me font affreusement souffrir. Mais ce n'est sans doute rien comparé à ce qui attend les deux autres survivants. La nuit m'appelle, je vais à elle sans regret. Qu'elle joie de errer dans les limbes ténébreuses sans la souffrance ni le doute ...................



La barrière magique réagit à la lecture de l'incantation et se dissipa doucement. Tous crièrent leur joie et quittèrent cet endroit maudit. Sauf Karl qui, prétextant de vérifier que la barrière ne se réactive plus, se dirigea dans les sous sols afin de fouiller l'une des tombes et se saisir d'un autre grimoire. Puis il rejoint les autres l'air de rien satisfait de sa réussite et de la nouvelle puissance qu'il détenait et pensant déjà à ces prochaines machinations .................. A suivre