Une nuit de Namaah, une nuit infinie, une Namaah pour la vie

Une nuit de Namaah, une nuit infinie, une Namaah pour la vie :

Une nuit ou plutôt en cette vile nuit éternelle et effrayante de mille dangers où règne chaos et amertume, je me suis réveillée une nouvelle fois dans ce château infernal...

Heureuse de vivre... malheureuse de devoir survivre encore dans l'obscurité omniprésent du Royaume de NoSgoth.

Non loin, j'entend les hurlements terrifiants qui viennent du sous-sol si effroyable que le sol tremble... de ce maudit sous-sol... Je sais pertinament que mes Maîtres Démons s'amusent avec une pauvre créature qui a eu l'imprudence de croiser leur chemin. Je ris doucement du spectable, heureuse d'être au chaud pres du feu ardent de la cheminé sur ce tapis de fourure de Lycans vaincus.

Je m'agenouille de peur que ma Maîtresse le Général Ceclai m'aperçoive me détendre et me punisse pour celà. Bien que j'avoue aimer plus que tout lui procurer du plaisir, je n'oublie pas pour autant qu'elle peut m'ôter la vie à tout moment...

Je regarde discrétement au dessus des divans d'une beauté rare et d'un conford assuré que j'envie à chaque coups d'oeil, et je n'aperçois aucun Maître à saluer et à servir.

Je me sens rassurée et je me dresse courageusement sur mes deux pieds. Je marche d'un pas rapide et fragile prête à tomber à genou.

Je passe derrière de longs rideaux foncés et couverts de sangs qui, à mon passage, ruisselle sur mes courbes presque nues. Je suis maintenant dans une petite pièce où j'ôte ma silk rougeatre montrant que j'appartiens corps et âme à ma Maîtresse et je la plie soigneusement pour la déposer sur une petite table.

J'approche timidement puis, comme un aigle qui pique à tout allure sur sa proie, je plonge dans ce bain remplie de sangs. Là, je profite de ce conford que peu possède. Je laisse mes mains vagabonder sur mon corps le respectant et le caressant tout en sachant que c'est grâce à sa beauté que je suis toujours en vie et que je savour pleinement ce délicieux moment d'intimité.

Je n'en oublie pas mon devoir pour autant. Je me fais belle pour plaire à ma Maîtresse. Je caresse toujours mon corps jamais trop peu, jamais assez pour que ma Maîtresse soit fierte de moi. Je frotte mes cheveux pour les imprénier de l'odeur du sangs que ma Maîtresse aime tant.

Une fois purifiée, je remet mes soies qui ne cache rien tout en voilant l'essentiel. L'essentiel ? C'est d'être là, nue et dévouée. Être un jouet que tous envie mais que personne n'ose poser autre chose qu'un regard timide...

Je sors du château qui m'habrite et me protège d'une façon presque féline, silencieuse et grâcieuse, de peur de déranger ce qui ne doit jamais l'être.

Je deviens une ombre que personne regarde jusqu'à que je décide du contraire. Je veux qu'on regarde mes formes ! Les pinceaux que sont leurs yeux dessinent sur mon corps des mains aux milles caresses invisibles. Puis, me dévore d'envie.

On me voit... on me veut... et puis on voit les Démons... alors on renonce à moi... La survie est plus importante que l'envie de la luxure.

Je souris bêtement satisfaite de troubler ainsi l'assemblée qui me contemple rongée par ce désire profond de m'avoir soumise à eux.

Mais, je vois ma Maîtresse arriver et je me précipe à ses pieds parfaits. Je la regarde avec amour et passion la saluant au doux chant du *NuqneH*.

Elle passe sa main dans mes cheveux et je souris, j'aime ses récompenses... je veux qu'elle m'ordonne pour que j'obéisse, je serais l'instrument et elle la chef d'orchestre. Je la supplie d'un regard dévoué en faisant une petite moue et elle attache une chaine à mon cou comme pour montrer à toutes cette assemblée qui nous observe que elle seule peut profiter de moi.

Elle dévisage toute la foule d'un regard terrifiant, je me sens si forte entre ses puissantes mains.

Elle avance lentement me trainant tel son jouet que je suis. Je l'admire toujours derrière elle et la voit qui défit une derrière fois les créatures présentes comme pour leur dire : *Approchez si vous osez.*.

Certains ont la folie d'approcher mais comprennent très vite que leur vaine ambition de me conquérir est annihilé par la puissance démoniaque de ma Maîtresse. Elle est une Démone, elle est imbattable. Je souris malgré moi en voyant le spectable. L'homme mutilé se noyant dans son propre sangs après quelques heures de torture bien mérité pour punir son audace misérable.

Je finis par savour autant que ma Maîtresse son repas, l'âme de l'être ignorant ce qui arrive aux impies défiant l'autorité suprême des Démons. Puis, trainée par ma Maîtresse, mon regard se pose une dernière fois sur le corps inerte de la victime comme un adieu à sa vie qui s'échape.

Nous sommes maintenant retournées dans ce château qui m'offre tout ce que je désire. Je ne possède rien, je n'ai jamais rien mais je gagne toujours plus en lui plaisant.

Elle m'ordonne de venir dans ses bras et c'est avec le plus grand des plaisirs que je m'exécute. Je me plonge littéralement, heureuse et soumise, auprès d'elle comme un nouveau né qui cherche le sein de sa mère.

Je m'abandonne à ce plaisir si grand et intense... elle caresse mon corps dont j'ai prix soin pour elle car il lui appartient.

La perversion n'a pas de limite car les limites sont perverces et, dans ma soumission totale et absolue, je suis plus libre qu'une reine. Les Démons sont des Dieux féroces et invincibles qui forcent le respect à tous. Je suis fierte d'être une bonne Namaah et je n'ai qu'une seule crainte en ce Royaume diabolique : c'est de déplaire à ma Maîtresse.

En ce monde où le combat est sans cesse pesant sur les corps et sur les âmes, moi... qu'une petite Namaah, je suis une perle rouge : envoutante et désirée mais intouchable.

Signée la Namaah du Général Ceclai, Schiava.

PS : Bon, je le poste vu que tout le monde sait que c'est moi cette petite !

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