Chaya, Kajira intemporelle

"Tu as du tomber dans une brêche
spatio-temporelle..." C'est ce que lui a dit son Maître-Mirroir,
Valdis, après la séance de torture qu'il venait de lui faire subir pour
la soumettre à ses ordres. Et c'est peut être bien ce qu'il s'est passé
en effet.

Mais si Chaya se souvient avec nostalgie de la ville de Caithris
et de ses anciens maîtres, quelque chose de plus lointain, et de plus
terrible se cache au fond d'elle... une autre époque, celle ou elle
vivait sur Urth, la planète terre, celle ou elle avait les mains
rougies par le sang de ses infamnies... Depuis, Chaya pense qu'elle
pourrat trouver le repos, la paix intérieure et son salut uniquement
dans l'esclavage et la soumission. Elle est entièrement dévouée à son
maître, qui qu'il soit, sa vie dépend de lui. Attention, à ceux qui
pense qu'elle cherche la liberté et la douceur, elle s'amuse à leur
répondre souventt qu'" une âme guerrière est toujours maîtresse du
corps qu'elle anime..."

Que l'avenir te porte conseil.
Bienvenue sur les terres de NoS Chaya.

Chaya retourne à la bibliothèque de Nosgul. Son maître lui a dit qu'elle pouvait en faire ses quartiers, et avide de connaissance, elle y passe de longues heures. Mais ce jour là elle ne vient pas pour lire. Elle vient pour ajouter son histoire, laisser une trace d'elle même, en souvenir de cette âme perdue. Elle place le grand chandelier près de la table, prépare ses plumes et de l'encre, et à peine assise, les images lui reviennent...

"XII siècle.
La mongolie, de l'Altaï au grand Khingan est occupée par des tribus nomades sur lesquelles ne s'exerçaient aucune domination réelle. Les tribus étaient formées de peuples de races différentes.

Le Temudjin était le fils du chef d'une puissante tribu qui nomadisait dans le sud de la Mongolie, et descendant d'un des fondateurs du 1er royaume mongol. Temudjin perdit tôt son père et connut une enfance d'errance et de difficulté. C'est à cette période qu'il rencontra Chaya, orpheline elle aussi et on raconte qu'ils étaient comme deux frères et soeurs, l'un étant le reflet de l'autre dans le miroir de leur vie.

Vers leur 15eme anniversaire, ils se mirent au service du Khan des Kereits, Thohril, auprès duquel Temudjin se distingua par sa ruse et son audace tandis que Chaya brillait de ses compétences au maniement des armes. Ensembles ils triomphèrent des Naïman, Merkeits et Tartars mais vient le jour ou les élèves dépassent le maître et Temudjin et Chaya se retournèrent contre Thoghril et annexèrent le pays des Kereits.

Maîtres de la Mongolie toute entière au printemps 1206, Temudjin se proclama « Gengis Khän », littéralement « Empereur », Et nomma celle qu'il appelait affectueusement sa soeur-mirroir, « Ya'juj », dont la traduction pourrait se rapprocher d' »Ange de la Mort ». Ensemble ils entreprirent la conquête des royaumes sédentaires voisins. D'abord la Chine du nord ou ils soumirent les Hsi-Hsia du Kan-su (1209) puis engagèrent en 1211 une lutte difficile contre l'empire Chin des Jurchen. Peking fut enfin prise en 1215 et fut livrée pendant des mois au pillage, au feu et à la rage meurtrière des envahisseurs.

C'est à ce moment là que le Gengis Khan et la Ya'juj se séparèrent. Aucun écrit ne relatent leur différent, mais l'hypothèse est que Temudjin amoureux de Chaya souhaitait la voir cesser les combats, devenir enfin femme et qu'elle se consacre a la lignée des Khän. On a dit que le plan initial de Gengis Khan était de détruire les territoires conquis, de détruire toute trace de la civilisation ennemie et de convertir les terres en pâturages pour ses troupeaux. Gengis Khan n’a jamais eu l’intention de créer un empire mondial. Après ses succès, il retournait simplement dans les steppes avec ses butins. C'est ce qu'il continua de faire alors que la Ya'juj poursuivit la conquête de la Chine en son nom.

Sous le commandement de la Ya'juj, la conquête gengiskhanide se traduisit par un déchaînement d'atrocités et de terribles destructions. Les villes étaient incendiées et rasées. A Merv, alors que Chaya apprît par missive le mariage de Temudjin avec une douce nomade de sa tribu originelle, elle décapite systématiquement les habitants qui croise son chemin et élève de ses propres mains une pyramide de tête à l'entrée de la cité. Elle fit transformé les champs en friche et tout êtres vivants, jusqu'aux chiens et chats furent massacrés. A la tête de 20 000 cavaliers elle exécuta un raid immense autour de la Caspienne, mirent à sac Ray et Téhéran, dévastèrent la Géorgie, le Caucase, la Crimée et remontèrent par la basse Volga. Cette conquête foudroyante s'explique par les qualités guerrières exceptionnelles de son armée, son endurance, l'étonnante mobilité de sa cavalerie, de son habilité à manier l'arc, sa capacité à apprendre les méthodes de combat des pays conquit, mais surtout de la capacité de la Ya'juj a les pousser au sacrifice pour leur empereur, le Gengis Khän. Sa réputation de sauvagerie rapidement acquise mettais d'avance l'ennemi en déroute.

En 1226, une révolte des Hsi-Hsia obligea Temudjin à repartir en Chine ou il rejoint Chaya et son armée. Quelques chants oraux traditionnels mongols relatent du désespoir de Chaya lorsque elle avoue a Temudjin regretter son amour et qu'il lui avoue ne pas voir autre chose en elle qu'un coeur de fer et des entrailles d'érain...
Gengis Khan mourut quelques jours plus tard d'une chute de cheval. La Ya'juj disparut quelque temps après, laissant les armées au mains d' un des lieutenant de Temudjin, Qubilaï.

Elle partit au Japon et suivit les enseignements des samouraïs du shogunat de Kamakura en se faisant passer pour un homme, alors même que les troupes de Qubilaï Khän parlemente avec le shogunat souhaitant éviter l'invasion systématique du Japon.
Elle a lieu au printemps 1281, alors que la flotte chinoise aux mains des mongols est retardée par des difficultés à approvisionner son grand nombre de navire
L'armée japonaise est largement dépassée en nombre, mais elle a fortifié la ligne de côte et se trouve facilement capable de repousser les forces auxiliaires lancées contre elle, tandis que des bateaux japonais harcèlent la flotte, obligeant l'armée à rester à bord des navires.
La Ya'juj combat cette fois ci du coté japonais, contre ses frères. Durant deux jours, le célèbre typhon "Kamikaze", littéralement "vents divins", dévaste les côtes de Kyushu, et détruit la majeure partie de la flotte Mongole, mettant ainsi fin à la deuxième et dernière tentative d'invasion.

C'est durant le Typhon Kamikaze que Chaya, toujours considérée comme un homme par les samourais, se donna la mort par le Seppuku, suicide rituel japonnais, plus couramment appellé Hara-Kiri. Le seppuku était traditionnellement utilisé en dernier recours lorsqu'un guerrier estimait un ordre de son maître immoral et refusait de l'exécuter. C'était aussi une façon de se repentir d'un péché impardonnable, commis volontairement ou par accident. Le seppuku subsiste comme une manière exceptionnelle de racheter ses fautes, mais aussi pour se laver d'un échec personnel. On retrouve la trace de la Ya'juj dans certaine tradition orale japonaise ou il est expliqué que Chaya aurait pactisé avec Shinigami , « dieu de la mort », pour retrouver son humanité en échange de son âme afin d'expier ses fautes... On raconte que depuis elle erre de brêches temporelles et de dimensions en dimensions..."

Chaya regarde longuement les feuillets qu'elle vient de griffonner comme possédée. Mais quelque chose à changer. Elle sourit. Son sourire n'est pas celui du bonheur ou de la libération, non. C'est celui de la bête sanguinaire qui dormait en elle et qui vient de se réveiller. Oui elle est humaine, mais plus que jamais désormais, il faudrat se méfier des apparences. Elle glisse les parchemins soigneusement roulés avec une pile de récits historiques, et se dirige vers la mine rejoindre son maître... son maître mirroir. Oui mirroir, car pour elle, Valdis, son maître, n'est que le reflet du monstre qu'elle est devenue, et qu'elle commence non plus à tolérer, mais bien à apprécier...
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Chaya, Kajira intemporelle Chris%2Bachilleos%2B1

Voila une petite bien mystérieuse qui cache des choses en elle, plus que son corp a la vue de tous Razz

ah oui son corps tiens, parlons en... herm... et puis non, on va pas en parler ^^

Chaleur brutale d'un souffle fétidesur son visage, murmure guttural à son oreille. Elle se réveille en sursaut. En nage, brulante, gelée jusqu'aux os. Ya'juj bondit du satin de sa couche, et se saisit de son épée courte, toujours à portée de main, éclair d'orage à son poing. Elle examine les pans de la tente, l'acuité d'une panthère aux narines emplies de l'odeur de sa proie. Trois secondes à peine après avoir émergé d'un sommeil profond, sans rêve, elle est prête à affronter une douzaine d'hommes en armes. Voire pire.

Mais la tente est déserte. Peut être est ce l'angoisse de l'attaque de la citée de Merv dans quelques heures. Pourtant elle et ses hommes sont prêt. Peut être est ce la missive reçut quelques heures auparavant lui apprenant le mariage de son unique amour avec une autre... doux froissement des tissus des pans de la tente au vent. Sa main se crispe sur le pommeau de son épée. Ses yeux bruns pénétrants, aussi perçant que ceux d'un milan, fouillent le moindre centimètre carré de l'immense tente avant de se brouiller de larmes de rage. Elle exécute un âsana martial, mi-attaque, mi-discipline spirituelle : trois bonds d'une élégance à couper le souffle. L'épée taillada les plis arachnéens des rideaux translucides où se dissimulait, peut être, un assassin. Tourner, tourner, inspirer, trancher, reprendre le mouvement, se redresser, reprendre
position. Une équipe de quatre assassins auraient eu du mal à seulement l'égratigner.

La tente est déserte. D'ou lui vient se malaise persistant?

Elle renonce à l'âsana martial de la vigilance absolue et transforme le motif de sa respiration, ralentit son biorythme grâce aux techniques du yoga. Passage de l'état de combat à la simple attention. Le danger n'était nulle part en vue. La brise nocturne rafraîchissait sa peau barbouillée de sueur.

...Les hommes éventrés, les femmes violées, les enfants condamnés à l'esclavage, la ville mise à sac puis réduite en cendre...

Les yeux de Ya'Juj s'écarquillent. Vigilance absolue. A nouveau, tourner, tourner, trancher, sécuriser le premier cercle, le deuxième, le troisième, tourner, tourner, taillader, frapper, respirer, toujours respirer. Il lui suffit d'un instant pour couvrir les sept cercles de la protection personnelle. Si elle s'était trouvé sur un champ de bataille, une douzaine de cadavres et d'agonisants l'aurait entourée. L'âsana des sept cercles ne laissait pas de survivants. Pas de survivants humains en tout cas. Pourtant il n'y avait toujours personnes. Ni hommes, ni bête, ni démons. Que se passait il donc?

Alors elle prit conscience de la chose.

Une présence immonde, une puanteur étouffante. Chaleur d'un souffle sur son visage, gravier crissant d'une voix à son oreille, pierre grinçant sur le verre. Elle n'est pas le jouet de son imagination. Il y a quelqu'un, quelque chose, là, près d'elle. Invisible, indiscernable, venimeux comme le cobra.

... Les hommes décapités, démembrés, les femmes martyrisée, engrossées par mes démons, les enfants dévorés vifs, un massacre, Merv, la fière citée pillée, rasée...

-Qui va là! Montre toi!

... Et quand tu te croiras incapable d'en supporter davantage, lorsque l'horreur prendra fin, le moindre être vivant ayant été réduit en bouillie, en esclavage ou gagné à ma cause, lorsque tu auras subi toutes les tortures qu'un être de ton espèce peut endurer sans périr, par le poids des remords, alors j'éteindrais la flamme de ta vie, puis je recommencerai depuis le commencement. La roue sacrée du Temps, rèpètera à l'infini le cycle de la naissance et de la souffrance. Tu regretteras de ne pas te trouver en enfer, car le monde souterrain t'apparaîtra comme un merveilleux échappatoire au cauchemar éveillé de la mortalité...

-Démon, montre toi!

... Tu ne comprends toujours pas. Ouvre donc les yeux. Contemple l'avenir et tremble...

Il y eut un éclair aveuglant. Ya'Juj se sentit emporté.

Elle se tient dans la tour des Prophètes qui dominait tout Merv. Est ce un rêve? Elle n'est jamais entré auparavent dans la cité, mais la description de la tour lui ayant été fidèlement faite, il se pourrait que ce soit un rêve. Elle contemple l'impressionnante architecture de cette ville qui s'énorgueillait que nulle armée ne pût l'approcher. Elle n'avait jamais été assiégée. Alors qu'elle contemple le spectacle de cette citée qu'elle doit faire tomber au levé du jour, un bruit lui parvient. Un bruit dont elle comprend aussitôt la signification.
La guerre.
Le vacarme de la guerre.
Au coeur même de Merv.
Une bataille sans merci fait rage dans les rue. Ya'Juj plisse les yeux. Une immense armée de démons a envahie la cité. Les rues sont jonchées des cadavres monstrueux des attaquants aussi bien que des défenseurs mortels. Le cramoisi du sang humain se mêlait aux fluides vitaux multicolores des créatures. Des démons de taille et de formes variées massacraient les habitants. Un simple coup d'oeil et son univers vascilla. Milles visions impossibles s'imposèrent à elle, menaçant sa raison.
Des monstres deux fois plus grands que des êtres humains, rugissant d'exultation, empalaient des soldats sur leurs énormes andouillers, avant d'ouvrir à coup de griffes jaunes arquées le ventre de leurs victimes pour en sucer avidement les entrailles. Et au milieu de toute ses immondices, elle se vit elle, Ya'Juj, nue sur un palanquin porté par quatres Nâga, deux bébés dans les bras, chacun tétant un sein. Un des porteurs Nâga attrapa un garde qui chargeait en leur direction, et le souleva au dessus des petits qui se mirent à hurler de plaisir. Elle se vit ouvrir le ventre du malheureux, tandis que l'un des bébé dévora avec avidité les intestins ruisselants, l'autre tétait voluptueusement la gorge d'ou jaillissait un flot de sang, comme si il s'agissait du lait maternel.

Elle poussa un hurlement d'horreur, incapable d'en supporter davantage. Un autre éclair blanc aveuglant.

... comprend tu à présent qu'il est futile de me résister? comprends tu ton destin?...

Ya'Juj se réveille dans son lit, en nage, brulante, gelée jusqu'au os. Sa poitrine se soulève difficilement. Dehors, à l'extérieur de sa tente le jour pointe et ses hommes s'activent. L'invasion de Merv est imminente. Elle se levait, un petit rictus étrange sur les lèvres, une lueur nouvelle et malsaine dans les yeux.

Ce jour là elle lors de la prise de Merv, elle commis les pires atrocités jamais imaginées. Certains de ses hommes mirent sur le compte de la nouvelle du mariage de Temudjin. Mais dans l'entourage des ses plus proches capitaines on murmurait que ce jour là, Ya'juj n'était pas elle même... qu'elle était possédée.

((Libre inspiration du «Prince d'Ayodia – Livre premier du Râmâyana », de Ashok K. Banker))

Trés belle illustration ma soeur.... Et je dois dire que tes démons ne sont pas loin des miens.

Une ombre. Une main sur la poignée de l'académie. Une oreille aux aguets. Personne à l'intérieur. La porte grince et l'ombre s'engouffre
dans la bibliothèque de Nosgul,refermant rapidement la porte.
Sous la large cape, l'ombre cherche quelque chose. Elle fouille parmis les parchemins, inspecte les livres poussiéreux puis semble s'arrêter
sur un ouvrage en cuir noir.
L'ombre se dirige vers la table et feuillette rapidement jusqu'à s'arrêter enfin sur quelque chose...

Les démons peuvent prendre possession du corps de
quelqu’un et bien sûr cela n’est pas sans conséquence pour l’hôte…
Il n’existe à ce jour aucun moyen de protection efficace et la
seule manière pour s’en débarrasser et d’exorciser la personne possédée.

"On distingue trois stades de possession.

Stade De Schizophrénie
- La personne possédée est sujette à des sautes d’humeur répétées.
Ses goûts peuvent changer ainsi que de menus petits détails dans sa
façon d’agir ou se mouvoir. Des tics et manies peuvent surgir.
Le démon prend possession des souvenirs de sa victime et s’imprègne de sa personnalité.
La personne possédée n’est absolument pas consciente de ce qu’elle fait
dans ses phases de schizophrénie, son corps et son esprit étant
totalement à la merci de la créature le possédant. Il en résulte
souvent de nombreux conflits avec son entourage proche ainsi qu'un
certain isolement.
- L’exorcisme à pratiquer à ce niveau est léger et peut-être
pratiqué par un chasseur ayant suffisamment d’expérience en la matière.

- Il n’y a généralement aucunes conséquences pour la personne possédée.

Stade Intermédiaire
- A ce niveau le démon assure son emprise sur la personne possédée.
Les phases de contrôle sont plus fréquentes et durent plus longtemps.
La personnalité démoniaque commence à prendre le pas sur celle de
l’humain.
C’est aussi à ce stade qu’apparaissent certains pouvoirs
(différents selon le type de démon auquel on a à faire). Leur émanation
demandant encore trop d’énergie, ils ne sont utilisables qu’à faible
dose.
- L’exorcisme ne peut être réalisé que par un exorciste confirmé.
- Les conséquences sur la personne possédée sont moindres mais pas
inexistentes : faiblesse et blessures superficielles sont les plus
courantes. Il peut arriver parfois qu’une certaine confusion règne dans
l’esprit de la personne plusieurs jours après l’exorcisme.

Stade Final
- A ce stade le démon a complètement pris possession du corps de la
victime qui n’est plus qu’un pantin. Ses pouvoirs sont arrivés à
maturation et il lui est possible de les utiliser comme bon lui semble.
- Seul un exorcisme puissant pratiqué par un exorciste peut sauver
la personne possédée mais la cérémonie est longue et pas sans risques.
- La personne possédée s’en sort avec de graves séquelles
physiques mais aussi psychologiques. En effet, la hanteront tous les
actes commis lors de la possession et qui n’étaient pas sous son
contrôle ainsi que des souvenirs du démon. Elle garde aussi une
parcelle des pouvoirs du démon. Leur utilisation est douloureuse et
demande une grande dose d’énergie.

Possession par un fantôme

- La possession par un fantôme est différente de celle par un
démon. L’effet est immédiat mais ne donne aucun pouvoir à la personne
qui est possédée. Le but d’un fantôme qui s’empare du corps de
quelqu’un d’autre est d’achever quelque chose qu’il n’a pas pu
lorsqu’il était encore vivant. Les raisons sont multiples, haine,
amour, vengeance…
- L’exorcisme ne peut être pratiqué que par un exorciste confirmé.
- La victime s’en sort avec des séquelles physiques et
psychologiques de la même nature que celles causées par la possession
d’un démon en phase 3 qui vont grandissantes selon la durée de la
possession, sans entraîner la mort toutefois. "

L'ombre referme le livre brusquement. Son souffle se fait plus rapide. Dans le silence de la nuit sans lune,
les mots qu'elle prononce résonne dans la pièce... "Chaya, tiens bon..."

» Chaya? Oui....? c'est moi...